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 Rise

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Rise
Eternal Redemption
Eternal  Redemption
Rise

Féminin
Nombre de messages : 9
Age : 31


Rise Vide
MessageSujet: Rise   Rise Icon_minitimeMar 9 Aoû - 1:37

RISE
Eternal Redemption

NOM : Rise RACE : Mentali SEXE : ♀
SURNOM : //


TYPE : Psy
Mur Lumière. Protection. Aurore. Psyko.


PHYSIQUE

L’ombre fuit, s’échappe à vos yeux, souple, furtive, silencieuse. Un éclat bleu qui s’évade en un instant, s’éteint au creu de la nuit.
Rise a l’allure féline de ceux de sa race, chaque geste est lent, gracieux, empreint de calme et d’assurance. Attachée à son flanc, une lame sombre à la forme étrange. Certaine rumeur affirme que la gracieuse créature aurait abattu un absol pour l’obtenir. Dans ses yeux de glace, pâle comme la mort, aucun reflet, aucune lueur ne vient éclairer cette silhouette sombre. Son regard semble perdu, envolé au-delà des cieux, au-delà de la plus lointaine des étoiles. Comme perdu dans un monde qui n’a que peu à faire dans celui-ci. Et juste au dessus de ces joyaux froids et vides, un troisième, une pierre qui fut d’un rouge éclatant autrefois, aujourd’hui éteint. Une plaie le traverse, un coup de patte malheureux a fendu le rubis qui trônait sur son front, vestige d’une bataille courte et douloureuse.
Rise est une Mentali. Une Mentali blessée. Son cœur et son être errent à l’unisson.


CARACTÈRE

La Mentali aux yeux pâles est une créature blasée, silencieuse, plutôt discrète. Du moins, la plupart du temps.
La voir allongée dans un coin tranquille, le regard dans le vague, est une vision commune. Rise ne s’impose que très rarement, voir jamais. Savoir ce qu’elle pense et ce qu’elle désire relève de l’impossibilité technique : personne n’a jamais réussi à lui faire dire autre chose qu’un vague « Si ça vous amuse… ». Pourtant, malgré sa détermination à ne jamais révéler ses intentions, la créature psychique ne cesse d’agir à sa guise, rendant tout travail d’équipe extrêmement ardu, voir impossible.
Il est indéniable que la balafrée sait utiliser ses cartes. Beauté, puissance, charme, intelligence, ruses en tout genre, elle ne recule devant rien pour satisfaire ses ambitions. Dire que la belle est éteinte serait une erreur grossière, la sous-estimé face à son flegme redoutable c’est signé son arrêt de mort, pour peu qu’elle se préoccupe de votre existence. Princesse des bas-fonds, cette noble déchue de son trône n’en est pas moins un monstre dansant dans les profondeurs, sa grâce muette qu’entoure le silence de la mer… A la surface rien ne pourra vous prévenir de ses mâchoires puissantes et son royaume sombre se chargera d’étouffer vos cris.


HISTOIRE
Dans une pièce sombre qu’éclaire la foudre, tout juste étouffée par les rideaux de velours pourpre. Dans une pièce sombre, martelée par la pluie, un œuf repose. Sa surface lisse et brillante contraste avec les tissus chauds du monticule de coussins divers qui le supportent. Autour de lui s’affaire des leveinards que dirigige une leuphorie aux airs de matrone autoritaire. Son regard sévère et calme contraste avec l’agitation fébrile de ses compagnes. La cause de ce remue-ménage ? Dans son lit de soie et de fourrure, l’œuf se secoue faiblement et sa surface délicate s’est zébrée d’une unique fêlure qu’orne son sommet.

« Le seigneur et sa dame arrive dans l’instant. J’espère que vous savez ce que vous faites, Angela. » siffle une voix profonde, rauque, à l’oreille de l’infirmière.

La bouche de la leuphorie se fend d’un rictus nerveux, vaguement méprisant, alors que ses yeux se posent durant une seconde sur la créature allongée dans l’ombre.

« A ce que je sache, toi et ton oiseau de mauvais n’ont rien à faire ici. File, ou je t’étripe, te désosse et te jette à ta bande de chiens fous. Et tu sais que je ne plaisante jamais, Legion. »

Un sourire illuminée de crocs brillants lui répond, le cliquetis de griffe sur le dallage sombre se fait entendre, alors que de l’ombre s’extirpe avec lenteur un demolosse immense, massif.

« Ordre du seigneur » sa voix se teinte d’une légère ironie « Au cas où vous ne fassiez pas votre travail décemment, très chère. »

La dénommée Angela foudroie le fauve de ses yeux plein de colère et d’indignation. A quoi pense donc le maître en laissant ces deux vautours s’approcher de son enfant alors qu’il n’est même pas encore de ce monde. Se mordant la lèvre avec rage elle fait volt face, ignorant les crocs et les griffes, donnant toute son attention aux leveinards qui bougent en tout sens.

« En parlant de décence, dégage-moi au moins ce monstre de la chambre, il n’a rien à faire ici ! »

Le chien sourit un peu plus, un rire muet s’échappe de sa gorge alors qu’il susurre à la matrone :

« Cela ne relève pas de votre autorité. »

Pinçant les lèvres, elle s’élance vers l’œuf, ignorant la forme blanche qui dans son dos se déploie. Dans les ténèbres, deux yeux rouges s’allument alors que les cornes du diable luisent à la lueur des éclairs. Ni la fourrure blanche, ni la prestance et la grâce ne saurait masquait la vile nature de ce qu’il est : un absol, bête solitaire porteuse de désastre.


Le silence règne, dans la salle. Les leveinards sont immobiles, alignées, Angela, au milieu d’elles, tiens une longue couverture pourpre dans ses bras. Non loin de là, allongé sur le sol, Legion regarde la scène, un sourire moqueur aux babines, dans l’ombre, l’absol se tient assis, immobile.
Soudain, la porte claque et s’ouvre brusquement, un courant d’air glacé pénètre dans la salle. La leuphorie serre les dents et enlace plus fermement la couverture dans ses bras. Dans l’embrasure se dessine quatre silhouettes.
La première, un grahyena, avance avec assurance, le regard plein de fureur. Ses muscles puissants roulent sous sa fourrure pelée par les cicatrices. Son allure sombre et puissante, l’effroi qu’il provoque dans l’assistance ne laisse aucun doute sur son identité : il est le seigneur des lieux. A ces côtés trottine avec grâce une givrali à l’air noble noble et hautain. Son pelage blanc luit avec une douceur aussi froide que trompeuse, dans les ténèbres de la haute salle. Derrière ce couple étrange, deux momartiks servent de chandeliers et s’inclinent avec respect à l’entrée de leurs maîtres, s’arrêtant à la porte.
Les deux rangées de leveinard baissent la tête avec angoisse, évitant les regards que leur jettent à peine la reine et le roi de ce monde bien sombre. Seul Angela demeure la tête haute, alors que Legion, faisant cliqueter ses griffes au sol.

« Sir Wound. » il s’incline vaguement « J’ai le plaisir de vous annoncer que tout s’est passé selon vos désirs. » un sourire sadique écarte ses babines « Enfin… Presque… » souffle-t-il, plongeant son regard moqueur dans les pupilles brulante de la leuphorie.

Angela ne réagit pas. Sa tenue rigide, sa bouche pincée, ses bras crispés autour de la tenture de velours, amuse beaucoup la belle givrali, qui sourit, méprisante.

« Sir Wound, Dame Sayuri, je vous présente votre… Fille. »

Tendant les bras, elle présente au couple un évoli endormi, frémissant dans la fraicheur de la pièce. Legion sourit de toutes ses dents, Wound renâcle, dévoilant ses crocs dans une moue dédaigneuse et sans regarder plus longtemps son enfant se détourne. La givrali, lapant sa patte avec indifférence, rappelle le mâle à l’ordre, teintant sa voix d’une lourde ironie.

« Chéri, je comprends ton dégout et ta déconfiture, mais il lui faut un nom… Et je l’ai déjà mise au monde, alors je ne vais pas me fatiguer d’avantage pour ELLE. »

Avec grâce, elle fait demi-tour, se dirigeant vers la sortie, le sourire aux lèvres, la tête haute.

« Elle s’appellera Rise. Car malgré son actuelle faiblesse, son destin est de devenir fort, puissant, de s’élever au dessus des larves que vomit ce monde chaque jour. Oui. Son nom sera Rise. Legion, tu confiras sa garde à l’un de tes hommes. Et tu veilleras à ce qu’on lui enseigne la force, la vie, telle qu’on l’entend ici.»

Le démolosse acquiesce en silence, sans se départir de son sourire.

« Angela, tu te chargeras des tâches qui incombent aux femmes. La mienne a son propre devoir à honorer. »

Le regard rougeoyant de la bête sombre se pose avec fureur sur sa compagne, qui, sans s’en émouvoir passe la porte avec élégance. Chacun sort à son tour de la salle sombre.

L’enfant dans ses bras, seule à nouveau dans la pièce, Angela fixe un coin à l’ombre des rideaux.

« Ton nom… C’est Ezeckiel, c’est ça ? »

L’ombre acquiesce avec lenteur, ses yeux de sang se fermant. La leuphorie crispe ses bras autour de l’évoli endormi.

« Rise… » murmure-t-elle.


La ruelle baignée de lumière, ciselle ses ombres le long de ses pavés. Pattes de velours, petite silhouette silencieuse, une de leur sœur s’avance, se cache, se camoufle. Son cœur bat dans sa poitrine, elle halète, elle a peur. Nerveuse, elle se retourne, scrute les ténèbres que percent les lueurs matinales. Une seconde, deux seconde, elle se retourne, prend une longue inspiration et soupire. Les tremblements cessent et, alors qu’elle ose un pas, son museau brun rencontre un pelage clair et brusquement, c’est le sol, la douleur, et l’inconscience.

Les yeux clos, les odeurs familiales flirtent avec sa truffe, le désinfectant, les bandages et les onguents divers. Intérieurement, elle sourit, elle comprend ce qu’il s’est passé, elle s’est où elle est. Dans sa tête bourdonnante, les voix autour d’elle s’éclaircissent.

« Je te le répéterais combien de fois ? Tu la ramènes toujours abîmée ! Espèce de… De… De brute ! Gougnafier ! »

Elle visualise sans peine Ezeckiel étendu avec calme dans son coin, son corps léger ne faisant même pas grincer les vieilles lattes de l’appartement et puis Angela, furieuse, comme à son habitude, l’air courroucé et inquiet, courant d’un bout à l’autre de la pièce dans un fracas épouvantable, râlant contre ciel et terre.
Elle gémit vaguement attirant l’attention de sa nourrice.

« Miss Rise ! Miss Rise ! Ah non tu ne bouges pas ! Même pas la peine d’essayer ou je t’attache au lit ! » l’évoli sourit, l’absol lève vaguement les yeux au ciel, ce qui n’échappe en rien à la leuphorie « Toi, on t’a rien demandé, l’oiseau ! »

La bête des désastres se relève avec une grâce silencieuse, hypnotique. Ses griffes touchant le sol sans qu’un son ne s’en échappe, il sortit avec lenteur, sans se presser. Le cœur battant, l’évoli fixe la sortie barrée de longues guirlandes de perles colorées, ses yeux brillent dans la demi-pénombre de la pièce. Angela soupire bruyamment, avant de s’affairer dans un coin. Sans perdre une seconde de plus, le petit pokémon duveteux bondit hors de sa couche et s’échappe, ignorant les cris courroucés de sa nourrice concernant son état. Elle s’élance à l’extérieur. Au bord de la pente qui borde la colline, dans l’herbe sombre, fixant la nuit profonde piquetée d’étoiles, Ezeckiel. Son corps étendu avec majesté, sa tête noble levé vers les cieux, il attend l’aube qui se lève, paisible.
La jeune créature s’approche de lui, silencieuse, timide. Le fauve exerce sur elle une attraction magnétique, une fascination sans pareille et elle ne se sent jamais mieux qu’auprès de lui. Il est fort, puissant, fidèle. Des qualités appréciables, indispensable à ses yeux. Elle s’assoit à ses côtés, ses yeux étrangement pâles levés vers la lune, faucille blafarde et lumineuse, si fine, si légère dans son fond de ténèbres scintillant.
Sur le seuil de la porte, Angela les observe, sans un mot. Elle a beau dire, elle sait qu’auprès de lui, il ne lui arrivera jamais rien. Plus qu’à son père, plus qu’à ce chien de Legion, l’absol voue une fidélité sans limite à sa jeune maitresse. Dans un soupire elle capitule et se retire dans l’ombre de son terrier.

Bordant la ligne d’horizon, une brillance bleutée irise soudain le relief de la ville, découpant avec art chaque bâtiment, révélant au paysage une dentition irrégulière, comme si la terre grignotait peu à peu le firmament. Le paysage baille, ouvrant sa grande bouche sombre en s’éveillant. Le ciel s’illumine de multiple couleur superbe, comme une rose rouge qui étale lascivement ses pétales brillant, insolente de beauté.
Rise s’allonge, ferme les yeux, elle sent la chaleur des premiers rayons de soleil, sous ses paupières baissées elle sent l’astre qui se lève, éclairant le monde.

Ezeckiel considère sa protégée du coin de l’œil, il n’a jamais dit ce qu’il pensait d’elle, il n’a jamais fait le moindre commentaire sur sa force, sa détermination, sa puissance grandissante. Au final, il se demande s’il existe encore quelqu’un sur cette terre pouvant prétendre connaître sa voix. Il ferme les yeux et sur son visage se peint un rire silencieux.
Alors que ses paupières se soulèvent lentement, il se rend compte que la fourrure de l’évoli scintille de plus en plus fort. Il arque un sourcil et se relève. Sa protégée n’a pas l’air de souffrir, mais malgré tout, il se tient prêt.
L’éclat s’intensifie tant et tant que son petit corps en devient entièrement blanc, lumineux. Le fauve plisse les yeux aveuglés, un vague grondement nait dans sa gorge alors que la silhouette immaculée change de forme. Ce qui ressemblait la minute d’avant à un évoli, acquière des formes plus félines, des membres plus longs, plus fins, tout comme la queue qui se scinde soudainement en deux.
Quand la lumière disparaît enfin, une mentali se dresse devant lui, ses grands yeux clairs le considérant avec une pointe de malice. Un vague sourire étire sa bouche, dévoilant les crocs blancs. La créature féline s’approche, sa taille plus haute désormais lui permettant de glisser sa tête fine sous son menton, troublant quelque peu la bête catastrophe. Jamais il n’avait perçu la jeune maîtresse comme une femme, pas plus ne l’avait-il perçu que comme autre chose que l’objet de son travail. Ses yeux parcourent le velours mauve qui lui et s’ombrage selon les courbes de chaque muscle. Contre son cœur, il sent distinctement sa respiration tranquille et l’éclat du soleil sur le joyau de son front, auréole ce dernier d’une aura rougeâtre. Alors que ses yeux se perdre dans ces reflets carmins, il prête à peine attention aux mouvements de serpent de la mentali. Le contact sur ses lèvres le surprend, il sent la colère monter, puis s’apaiser. Lentement, Ses yeux se ferment.

Rise trottine entre les ruelles, les gros pavés brillant d’eau de pluie n’émettent aucun bruit sous ses pattes agiles. Elle rêvasse, ignorant les regards vaguement effrayés et les courbettes rapides des passants. Elle se sait respectée et crainte autant qu’on peut l’être, et n’a nul besoin de rappeler sa force. Ce serait une marque de faiblesse, un manque d’assurance flagrant qu’elle ne se permet pas.
La matinée avait été pluvieuse, mais belle. Une formalité réglée la veille avec Ezeckiel, leur avait laissé quelques heures de folie, sous un abri de fortune, mais bienvenue sous l’averse. Depuis quelques années qu’elle le fréquente d’une toute nouvelle manière, elle a appris à reconnaître plus que sa puissance et son aura aussi mystérieuse que funeste. A eux deux, sans doute forme-t-il un couple encore plus craint que le fut celui de ses parents.
Une fois le soleil revenu, l’absol a filé auprès de son père afin de lui confier les résultats de leur mission, lui laissant un instant pour se balader entre les ruelles baignée de soleil. Elle doit, certes, elle-même faire son rapport, mais elle le fait toujours après la bête de chaos, c’est leur manière à eux de rester discret.
Avec un léger soupir, elle se dirige enfin vers sa destination : chez elle. Enfin, si elle peut appeler la bâtisse pompeuse et froide sa maison. L’endroit ne lui plait guère, mais son opinion ne comptera que lorsqu’elle sera pleinement capable de succéder à son père. Lentement, elle grimpe les marches de marbre froid et pousse la porte. Quelques pokémons présents dans la salle fuient rapidement à sa venue, elle n’y prête que peu d’attention. En haut des marches, les yeux flamboyant du paternel la contemple avec un dédain qui lui parait encore plus profond qu’à l’habitude. Elle effectue une révérence simple et discrète, quoiqu’un peu lasse.

« Bonsoir, père. Je vous apporte des nouvelles de la mission. Vous n’entendrez plus parler de cet arcanin qui vous ennuyiez tant. Les ennemis ont été vaincus, les plus faibles et les plus couards se sont enfuis. Nul besoin de les poursuivre selon… »

Elle s’interrompt soudain, voyant le grahyena pousser quelque chose de sombre, le laissant rouler jusqu’au bas de l’escalier. Elle hausse le regard, sans comprendre.

« Les ennemis n’ont pas tous été vaincus comme tu le prétends. J’en ai un justement devant moi. »

Un air d’incompréhension totale s’affiche sur le museau de Rise, alors que sous ses yeux, la chose sombre se déroule et dévoile un objet brillant, tranchant. Une lame noire, reconnaissable entre mille. Le poignard dévale les dernières marches jusqu’aux pattes de la féline créature, sa base fraichement ensanglantée éclabousse le marbre. Rise ne peut que noter les fibres et tissus organiques qui ornent cette garde, témoignant d’un arrachement sans douceur aucune. Un cri s’étouffe dans sa gorge, ses yeux s’écarquillent et son poil se hérisse avec effroi, alors qu’elle reconnaît sans mal la corne d’Ezeckiel.
Elle ne relève même pas la tête en entendant le cliquetis caractéristique des griffes de son père sur les dalles. Elle fixe la lame sombre entachée de pourpre d’un air horrifié. Elle sent distinctement la présence de son père quelques marches au dessus d’elle, mais la difficulté à entendre la mort de son aimé était déjà trop pour comprendre qu’elle était la prochaine.

La douleur lui déchire le front, littéralement. Elle se sent projetée en arrière, comme au ralenti. Elle voit flotter les gouttes rouges devant ses yeux, dans les airs, pétales de rose arrachés par la brise.
Dans une mare de pourpre, son corps git, immobile, ses yeux ouverts contemplant pour une longue éternité la corne arrachée. Si elle avait pu penser, sans doute l’idée de mêler son sang au sien lui aurait plu.

Le loup sombre s’avance sans jeter un regard au corps de sa fille. D’un grondement sourd et menaçant, il défie quiconque de bouger ce corps ensanglanté. Elle servira d’exemple jusqu’à ce que la chair de sa chair pourrisse, dévoilant ses os blancs. Peu lui importe que son propre sang souille le sol de marbre immaculé.
Son hurlement canin résonne soudain à travers tout le manoir. En haut de l’escalier, dans l’encadrement de la porte, Sayuri sourit, l’air satisfait. Au dessus d’elle, le regard de Legion luit dans la pénombre derrière sa maîtresse, ses crocs et ses babines encore maculé du sang de feu son élève de l’ombre. Derrière un pilier, Angela retient ses larmes et son horreur en contemplant le corps pâle de celle qu’elle aimait comme son propre enfant.

Ses yeux s’ouvrent enfin pour découvrir la pénombre. Chaque pensée relance la douleur qui lui vrille le front, chaque fois un peu plus fort. Aussi rapidement que les protestations de son corps meurtri le lui permette, elle se relève et descend du lit, se trainant lentement vers la porte. L’air frais de la nuit caresse son visage, séchant les dernières larmes de ses yeux. Nulle part où aller, nul désir de vivre et pourtant… Serrant la corne de l’absol contre son cœur, elle s’élance dans l’ombre qui précède l’aube, comme au jour de son évolution.
Il y’a longtemps, Angela lui avait parlé d’un groupe, une guilde, accueillant les pokémons le désirant : Eternal Redemption, sa prochaine destination, son seul moyen de survivre à sa famille.


PRÉNOM : Je suis celle dont le nom ne doit pas être dit
AGE : 19
OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? : Dans les mimines de Blaze
QUELQUE CHOSE A DIRE, CREVETTE ? : Heu... Oui, je n'ai pas respecter le modèle de présentation car j'ai trouvé plus intéressant de raconter l'histoire de Rise, qu'une mission ou un pauvre petit pokémon aurait subi une mentali qui n'aurait strictement RIEN fait. Si c'est un problème, je modifierai. D'ailleurs s'il y'a le moindre problème je modifierai !
CODE DU RÈGLEMENT : Code validé par Akuma !
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Homura
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Alias : Akuma
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Localisation : Tu me trouves et je t'arrache ta tête 8D *sort*


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Rise Vide
MessageSujet: Re: Rise   Rise Icon_minitimeMar 9 Aoû - 5:37

Bienvenue Rise ! Aucun problème pour le changement de formulaire, de toute façon vous avez un peu le choix entre l'histoire et la première mission, selon ce qui vous inspire.

Je te valide dès maintenant !

Tu as à présent accès au QG de ta guilde et à la partie flood. Je te conseille de poster ton journal dès que possible et de le mettre à jour à chaque changement pour que nous gardions un suivi de ton équipe. N'oublies pas non plus de remplir ton profil, plus précisément en y ajoutant le lien de ta fiche et de ton journal une fois créé ! Si tu ne sais pas trop quoi faire, tu peux consulter le guide. N'hésites pas à participer à la vie du forum, nous avons aussi bien besoin de RP que de messages dans le flood ! Je te souhaite un bon séjour ici, et amuses-toi bien ! Un petit clic ? :3
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Rise
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MessageSujet: Re: Rise   Rise Icon_minitimeMar 9 Aoû - 12:36

Merci pour cette validation rapide et matinale. Je me mets tout de suite à la tâche !

Encore merci ^^
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MessageSujet: Re: Rise   Rise Icon_minitimeMer 10 Aoû - 6:34

Bienvenue à toi Rise ;3. Contente de te voir arriver, on va pouvoir entamer les festivités.
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MessageSujet: Re: Rise   Rise Icon_minitimeMer 10 Aoû - 8:34

Bienvenue! :D
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